L'église est construite au XIIIe siècle, voire au siècle précédent, au pied d'une falaise. Elle est bâtie sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine édifiée entre les Ier et IIIe siècles et dont, en 1972, on a retrouvé des vestiges (amphores, murs en briques...) dans le cimetière.
Placée sous le patronage de saint Clair, elle est élevée sur les fondations d'un monastère qu'il aurait fondé en 880. Elle est orientée nord-sud.
Elle est donnée en 1186 à l'Abbaye Blanche de Mortain.
Sous la Révolution, elle est dépouillée, son clocher s'écroule, ses cloches se brisent.
Elle est reconstruite à partir de 1829.
Une nouvelle église paroissiale, dédiée à Notre-Dame-de-Lourdes, est construite en 1958 pour suivre le développement de la population.
Abandonnée sans être désacralisée, elle est restaurée par la municipalité en 1998 pour abriter des manifestations cultuelles et culturelles.
L'association des amis de l'église Saint-Clair, créée en 1997 et présidée par M. Fléchet a pour but la restauration et l'entretien de cette église.
Sainte Émérentienne, était la soeur de lait de Sainte Agnès. La mère d'Agnès avait prise Émérentienne, esclave et fille d'esclave, pour lui servir de nourrice. Émérentienne rendait de multiples petits services, donnait de petits présents, ensuite elle s'effaçait, s'en allait pour ne pas recevoir d'éloges.
Émérentienne était aussi très attachée à sa soeur Agnès, ainsi qu'à sa foi en Jésus Christ. Émérentienne assista au martyre de sa soeur, et alla, les jours qui suivirent la mort d'Agnès, éplorée et priant sans cesse sur sa tombe. Lorsque les gens surprirent Émérentienne sur la tombe d'Agnès, on l'identifia comme chrétienne, et elle fut lapidée là, sur la tombe de sa soeur.
Bien que son statut d'esclave ne lui permettait pas d'être formellement baptisée, l'Église a reconnu en Émérentienne une véritable baptisée du baptême dit "de désir".
Elle est invoquée pour les maux de ventre.